dimanche 9 mars 2008

Toi ni moi


D'un simple mot à ton égard

Je me couche seul avec ton regard

Pourtant noyé dans la pénombre

Une lumière luit, tiède et croissante, dans l'ombre

Un faisceau porteur d'espoir

Enflamme la lueur de mon dortoir


D'un simple échange éphémère

Je flotte incertain sur une mer

Ton sourire dans mes pensées

M'empêche d'y sombrer

Les flots déchaînés s'abattent sur moi

De cet océan tourmenté tu me fais roi


D'une simple fait du destin

Qui avait relié nos chemins

Juste pour un bref instant

A cours duquel tout paraissait évident

Le tableau de ton sourire n'est plus

Les souvenirs, doucement, se diluent


D'un simple tout remplit de vide

En naquit une espérance non loin perfide

D'un simple rien remplit de nous

Songe d'un baiser placé au cou

D'un simple rire partagé

Prions pour que l'on soit rassemblé